Faust Gottfrei, Aristo

Nom: Gottfrei
Prénom: Faust
Âge: 19 ans, en apparence
Date de Naissance: 12 Octobre 1683
Sexe: Masculin
Sexualité: Hétérosexuel
Redoublement: Non
Avez-vous sauté un ou plusieurs années d'études: Non

Caractère:
D'un naturel plutôt distant, Faust n'aime pas être en groupe. Etre seul lui convient très bien, et la compagnie d'une autre personne est tolérée par ce vampire aristocrate. Mais que plus d'une personne soit avec lui, il a du mal. A part cette solitude qu'il affectionne, Faust est un grand amateur de culture. Il lit beaucoup, et quand le cinéma apparut, il adhéra immédiatement à cette nouvelle démonstration de la culture mondiale. Il a même côtoyé quelques grands auteurs avant qu'ils ne soient connus. Autre chose, il a une certaine révulsion pour les vampires de niveau inférieur, les considérant en quelque sorte comme des cul-terreux, ou des hontes pour la race des vampires, lui qui est un Aristocrate. On peut dire qu'il est assez hautain et méprisant envers ceux qui son inférieurs à son statut. La nourriture compte beaucoup pour Faust, estimant qu'un Vampire qui se nourrit bien est un Vampire en bonne santé, nouvelle preuve de la haute estime qu'il a de l'Aristocratie. En ce qui concerne la gente féminine, il n'en est pas tellement friand depuis l'aventure de Août 1924...

Physique:
Mesurant 1m84 et pesant 57 kilos, Faust est dans la moyenne physiquement parlant. Ses cheveux encerclent son visage et lui arrivent devant les yeux, il aime les avoir ainsi, n'aimant pas perdre son temps à se coiffer. Pourquoi d'ailleurs s'en occuper ? Ils étaient bien comme ça. Ses yeux jaunes perçants sont particulièrement appréciés par les femmes et craints par les ennemis du Vampire. Les Vampires féminins le draguent relativement souvent, à cause de sa belle gueule. Peut-être qu'elles aiment le côté glacial des hommes, Faust s'interrogeait souvent là-dessus. Comme dit l'adage, les femmes sont compliquées. Les vêtements de Faust sont normaux, ils ne trahissent pas son statut social, ça peut toujours servir en cas de besoin. On pourrait presque penser que ses vêtements sont un uniforme militaire, mais il n'en est rien.

De belles retrouvailles, tellement romantiques. Un dîner aux chandelles, une musique douce jouée par un orchestre tout spécialement convoqué pour l'occasion à coups de menaces de mort, une table pleine de mets délicieux, et surtout... Surtout... Les deux amoureux. L'homme portait les habits de convenance, avec une petite rose rouge sang accrochée à sa veste, pile sur le cœur. La femme, elle, avait la robe idéale pour cette soirée, ses cheveux parfaitement mis en place grâce à la sagacité et le dévouement des servantes battues. Quel beau spectacle. Un peu glauque, mais beau. La lumière des bougies étreignait doucement la pièce tandis qu'ils échangeaient des paroles romantiques, la femme déclarant son amour, l'homme déclarant sa libido. Et qui l'emporta ? La libido évidemment. Le sexe passe avant l'amour, comme toujours. Mais pour atténuer cette victoire, on peut tout de même dire que le bleu immonde sur la joue de la femme y était pour quelque chose. Ils firent l'amour finalement, l'homme ne pensant qu'à son plaisir, la femme hurlant qu'elle avait mal aux poignets à cause des cordes. Quand il eut fini, il sortit de la pièce, fuma une cigarette, et adressa un signe par la fenêtre à une calèche. Quatre hommes en descendirent, montèrent, et satisfirent leur propre libido, sous le regard de l'amoureux.
9 mois après cette orgie monstrueusement alléchante pour la gente masculine, un enfant vit le jour. Ou plutôt la nuit. Normal pour un vampire. La mère était heureuse, le père un peu moins. Ou plutôt le supposé père. Comment savoir qui l'était ? Cinq hommes étaient en compétition, mais les quatre derniers n'eurent pas le temps de voir l'enfant et de réclamer un quelconque droit de paternité, ils étaient morts. Morts. Tués par qui ? Tout dépend duquel vous parlez. L'un d'eux mourut d'un pieu dans le cœur, mort classique. Deux autres eurent la tête tranchée, un peu plus violent. Et le dernier brûla complètement, tout en étant empalé sur un pieu. Celui qui restait, l'amoureux, s'occupait convenablement du fils qui était né de l'orgie, mais il ne pouvait s'empêcher de penser qu'il n'était pas le père. C'était de sa faute, pas de celle de la mère, et encore moins du fils. Mais l'orgueil masculin étant ce qu'il est, il était impossible qu'il admette sa propre erreur.
Août 1924, l'Entre Deux Guerres. Un jeune vampire nommé Faust (c'est ainsi que le fils d'orgie fut nommé), âgé alors de 241 ans mais n'en paraissant que 19, parcourait les rues de Berlin. Ah, Berlin. Une belle ville quand on la connaît en profondeur. Faust aimait son pays natal, mais ça ne l'avait pas empêché de voyager en Europe. Sa famille n'était plus aristocratique mais étaient désormais de grands industriels, et Faust disposait à ce titre d'une grande fortune qui lui permettait de faire tout ce qu'il voulait, en dépit du désespoir insignifiant de son supposé père, qui comptait sur lui pour prendre la suite. Mais la jeunesse est ce qu'elle est, et Faust se fichait complètement de toutes ces affaires économiques, politiques, sociales, etc. C'est alors qu'il l'aperçut. Qu'elle était belle, dans ses vêtements souples. Il coucha rapidement avec elle, et c'est là que ça a dégénéré. Elle n'était pas Vampire, elle. Une simple humaine bien pitoyable en fin de compte, mais Faust était comme accroc à cette fille. Tellement accroc qu'il... Qu'il la tua. Il ne supportait pas d'être aussi dépendant d'une femme, d'une humaine en plus. Depuis, il n'approche plus des femmes, sauf quand ses pulsions masculines sont à leur paroxysme, ce qui est heureusement assez rare.


Hors RPG

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